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24 avr 2008

Nivolet-Revard, premier trail de la saison le 4 mai !

Ça y est, le premier trail de ma saison arrive soit près d'un an après ma première tentative en avril 2007 au Sacré Trail des Collines.

Depuis les Templiers en octobre et une coupure, je suis reparti sur les bases de la course à pied avec la découvertes des joies du club au CMI Tullins et Vinay.

Je me suis lancé sur les cross de Janvier, une ambiance à part et vraiment un bel exercice ! (j'ai même hâte de recommencer, c'est pour dire )
Ensuite est venu le temps de la préparation sur 10 km à Villeurbanne puis la semaine dernière à Nice.
Tout s'est bien passé et j'ai progressé notamment pour maintenir une vitesse plus élevée longtemps (merci el presidente ;) ).

L'an dernier à cette époque, je me lançais pour la première fois sur une distance supérieure à 15 km au trail court du Nivolet-Revard (23 km et 1 000 D+). J'avais terminé 27ième en 2h d'un trail relevé et surtout je m'étais éclaté (bon ok la descente avait été difficile !).

Le 4 mai, je serai donc à nouveau au départ de ce trail, toujours sur 23 km.

Voici un comparatif de mon dernier mois d' entraînement d'avril 2007 et d'avril 2008:
Avril 2007

Sport  NombreDistance  Dénivelé  Durée 
COURSE A PIED 13 138.6 km +2747 m 12h 49' 05"
VELO 2 68.5 km +840 m 3h 01' 46"
RANDO
2 0 km +2020 m 9h 14' 05"
VTT 1 22.5 km +370 m 1h 06' 26"

Avril 2008

Sport  NombreDistance  Dénivelé  Durée 
COURSE A PIED 13 106.3 km +2340 m 10h 07' 09"
VELO 4 115.6 km +1485 m 5h 44' 57"
RANDO 1 10.5 km +1080 m 2h 48' 53"
VTT 1 13.6 km +550 m 1h 12' 00"

Moins de course donc ,un peu plus de vélo et pour le ski de rando, ça sera identique avec la sortie de demain.
En effet, la course a pied a été plus qualitative avec le club et j'ai surtout réalisé moins de sorties longues et de seuil (pas plus d'1h30 en course à pied, par contre sortie longue en ski de rando en mars)
C'est ce dernier point que je risque de ressentir sur ce premier trail.

L'idée est donc de partir plus vite sur le long faux plat peu après le départ puis de gérer la longue montée pour aborder la descente dans de bonnes dispositions, pour le final, on verra

Rendez-vous le 4 mai à Voglans avec les collègues !
Après, c'est repos de 10 jours

NB:
Comparatif de janvier à avril:
de Janvier 2007 à avril 2007

Cumul:  12 249 D+ et environ 70 h d'entrainement.

de Janvier 2008 à avril 2008:

Cumul:
21 000 D+ et environ 84 h d'entrainement.


21 avr 2008

Week end à Nice

Ça commence comme une chanson d’Etienne Daho mais ça se termine avant la frontière, non pas à Rome mais à Nice ;)

Samedi 19 Avril :

En effet, nous étions une cinquantaine du CMI à prendre la poudre d’escampette pour la Côte d’Azur dans le cadre du semi marathon de Nice (dans l’espoir secret de trouver un peu de soleil).

Le choix était large pour ce week end : farniente, marche, 3 km, 10 km et l’épreuve reine ; le semi marathon international.

Après un départ matinal et une arrivée en début d’après midi à Nice pour récupérer nos dossards, nous visitons Nice en petits groupes dispersés. Ça sent le « soud », les ruelles étroites, les maisons colorées, les tenues légères,… (je m’égare là ). Bref tout ça pour dire que vous pouvez regarder quelques photos ci-dessous !

Après 17h, nous nous rendons à notre lieu de villégiature : le domaine de la Gilette à 30 min de Nice dans l’arrière pays. Les chambres sont attribuées et on va se reposer quelques minutes.

En soirée, c’est le repas collectif dans une ambiance détendue et conviviale.

Avant de se coucher : préparation des sacs, des dossards et de la tenue. C’est toujours ça de gagner pour un lever matinal à 6 h !

Dimanche 20 Avril :

Lever donc à 6h, on enfile la tenue et on se retrouve à 6h30 pour le petit déjeuner.

On pense biensûr à la course et on se demande comment se placer pour ne pas perdre trop de temps dans cette foule de 5 500 coureurs (10 km et semi confondus) qui s’élancera à 9h30.

Petite revue d’effectifs (je ne vais pas citer tout le monde !), sur le 10 km :

Sandra compte faire moins d’une heure sans entrainement particulier,

Renaud, battre son temps de Villeurbanne et pourquoi pas passer sous les 40 min,

Patrick, passer sous les 39 min 58 s et confirmer Romans pour marquer des points,

Elodie, passer sous les 48 min,

Pour ma part, comme Patrick, confirmer les points, essayer de battre mon temps de 36 min 15 s de Villeurbanne.

sur le semi :

Rémi, battre son record d’1h 24

Patrice, faire un temps

Isa, faire un temps

Passer donc un moment de course à pied en donnant le meilleur de soi de la marche au semi !

Nous arrivons à Nice à 8h, ; largement le temps de se préparer.

8h30, je commence à m’échauffer en compagnie de Renaud puis Patrick, Bernard.

Quel privilège de courir sur la promenade des Anglais en bord de mer !

Chose importante : la météo est parfaite. Il devait pleuvoir, le temps est au grand bleu avec une légère brise marine.

A 9h10, on se place sur la ligne, nous sommes idéalement placés, au 3 ou 4 ième rang juste derrière l’arche. Le départ du semi se fait sur l’autre voie de la promenade, kenyans et éthiopiens en tête.

Le soleil commence à taper.

Plus que quelques minutes, je pars sans pression, je me sens bien malgré un gros début de semaine en vue du Nivolet Revard et du Défi de l'Oisans avec 9 h d’entraînement en 3 jours. On verra comment a été la récup !

9h25 , les handisports s’élancent, puis une minute de silence pour une jeune femme de la région qui devait courir aujourd’hui.

9h30, c’est parti !!

Comme prévu, je suis bien placé, assez rapidement dans le rythme, sans cassures de rythme.

1er km en 3 min 24, c’est bien.

Je décide ensuite de me régler et de ralentir pour rester sur mes temps de passage notés sur mes avant bras (entre 3 min 30 et 3 min 37 au km).

km 2 en 3 min 40, trop lent !

km 3 en 3 min 31, c’est bien, je suis calé, les jambes tournent bien, je reste ne compagnie d’un petit groupe dont une féminine apparemment très connue dans la région (Ingrid, qui est indiqué sur son short ;) )

km 4 en 3 min 30, toujours bien, je sais que je suis bien parti pour battre mon record sauf gros coup de fatigue,

km 5 en 3 min 34, le terrain est moins propice avec du faux plat, ça peut aller

km 6 en 3 min 38 avec un long faux plat montant qui fait mal aux jambes !, je paie mes efforts et surtout je ressens le début de semaine mais rien d’affolant, je gère

km 7 en 3 min 32 au mental. Nous nous approchons du port de Nice. J’ai la chance d’être avec un concurrent du semi, on se quitte pas, l’allure est identique,

km 8 en 3 min 38, je puise dans les réserves, je commence à être lâché pour mon compagnon de route alors qu’il est sur le semi, c’est le coup de moins bien auquel je devais m’attendre !

La ligne est proche et l’on termine par un secteur roulant, je vois la bouée (qui pour moi représente l’arrivée, je suis sur une base de 35 min 30, ça vaut le coup de s’arracher. Mais je m’aperçois rapidement qu’il reste une épingle et une bonne relance dans le sens opposé !

Je passe la ligne en 36 min 03 (soit 40 ième sur 1944) à mon chrono, content de mon temps et de mes sensations sur un parcours pas si propice que ça aux excellents chronos ! Record battu de 13 s, ouf

Par contre, en ayant relancé dans les deux derniers kilomètres, cela me donne du 3 min 45 au km 9 et au km 10. Sûrement des erreurs dans les kilomètres. D’ailleurs, tout le monde perd 30 s au final.

 

Les collègues du CMI en terminent aussi, tout le monde semble satisfait, avec la banane.

Sandra termine en 56 min 09s, très bien pour très peu d’entrainement !

La récup se fait en douceur en bord de mer en encourageant Rémi, Patrice, Isabelle sur le semi.

 

Il est vite l’heure de rentrer et de quitter ce beau soleil.

Le retour se fait sous la pluie, et toujours dans la bonne humeur.

17 avr 2008

Défi de l'Oisans, lancement de la préparation

Qu'est-ce que le Défi de l'Oisans ?

Il s'agit d'une course par étapes qui emprunte le GR54 et qui parcourt les massifs des Ecrins et de l'Oisans.
Le défi comprend 200 km et 12 000 de D+ à parcourir en 8 étapes et 6 jours (dont 14 cols et 6 vallées).





J'ai commencé cette semaine le premier bloc de sorties longues et vallonnées pour être prêt le jour J.

Je compte faire 3 blocs de ce type: cette semaine, fin Mai avec SMAG (l'association organisatrice du Défi) et enfin fin Juin. Je n'oublie pas à côté tout le travail de VMA courte et longue pour maintenir la vitesse acquise lors des cross. Il représentera d'ailleurs une partie au moins équivalente. J'y tiens !
Voici le détail de ce premier bloc réalisé:

Lundi: 60 km de vélo route et trois cols dans les collines tullinoises à rythme modéré (1100 m de D+) => 2H57, 21 Km:H

Mardi matin: trail de 13 km et 600 de D+ autour de Parménie à rythme soutenu (bonne forme) => 1h19, 10 km/h

Mardi après-midi: Sortie rapide de vélo route dans la plaine + quelques côtes, bilan =>33 km, 24 km/h de moyenne et 360 de D+ (manque de jus)

Mercredi matin: Ski de rando en endurance, 2h50, 10,5 km et 1100 de D+ (bonne forme et très bonne récup).

Mercredi après-midi: 30 min de footing de récup et 6 km.

Bilan: 9h d'entraînement sur ces trois jours: 3240 m de D+, 90 km de vélo route, 19 km de course à pied et 10 km de rando, plus de 6000 kcal, beaucoup d'eau et de pâtes !
Je me suis plaisir en variant les sports, les durées et les intensités même si Arnaud m'a fait souffrir en vélo et que l'on s'est bien tapé la bourre avec Ringo sur la sortie trail !

D'ici la fin de la semaine, c'est biensûr récup avec le 10 km de Nice ce dimanche.

Pour avoir toutes les infos sur le Défi, rendez-vous sur le très complet site de SMAG !

1 avr 2008

CR des Foulées de Saint Germain Laprade

Les Foulées de Saint Germain, un 12,5 Km et 260 D+ de dénivelé.

Je connais le parcours par cœur, et pour cause, j’ai grandi dans cette commune de Haute-Loire.

Ma première course à pied, c’était justement le parcours des 3 Km des Foulées où j’avais finis 3 ième (un certain Julien Rancon l’avait déjà emporté ...).Entre temps, gamin je faisais du VTT sur ces sentiers !

Autant dire que cette course est un peu la cerise sur le gâteau avec un parcours exigeant autour de la commune de Saint Germain.

Avec une seule participation sur le 12 km il y a environ 10 ans, on peut dire que l’envie est là !

Deux collègues du club font le club font le voyage avec moi depuis Renage. Sympa !

Dimanche 30 Mars, le réveil sonne avec le changement d’heure. La nuit a été assez courte après une bonne soirée et le spectacle de la chorale de l’école la veille et des Kms en pagaille !

Nous arrivons tous les trois sur place chez mes parents vers 12h. C’est l’heure de manger puis de se reposer. J’essaie de fermer les yeux mais sans succès. Dehors, c’est la tempête avec un vent de sud très violent. On va s’amuser sur les coins exposés au vent !

Nous allons chercher nos dossards à 14h pour un départ à 15h30. Nous regardons le film de la course de l’an dernier. J’en profite pour expliquer à Renaud et Ringo les points clefs du parcours.

Je discute ensuite avec Laurent qui est en prépa marathon qui a déjà 45 min "d'échauffement" dans les pattes.

15h30, c’est parti, je ne suis pas très bien placé sur la ligne, je vise entre 48 et 50 min. Le premier km est face au vent, je pars vite, trop vite en 3 min 30 et pas loin du groupe de tête. J’ai déjà fait beaucoup trop d’efforts pour me replacer. Laurent qui doit être dans le même timing est quelques hectomètres devant.

Km 2, ça commence à grimper avec une petite côte raide. Mes parents et Sandra sont là pour prendre des photos et m’encourager. Ça motive.

Jusqu’à la montée de Servissac, je suis bien et environ à la 15 ième place.

Ca se corse dès que la pente s’élève alors que c’est habituellement un point fort : deux barres dans les cuisses, l’impression de reculer (je regarde derrière moi, non non je ne traîne pas un boulet de plomb !), je me fais doubler pendant plusieurs minutes.

C’est dur moralement surtout quand vous connaissez le parcours et qui vous aviez imaginé que ce serait ici que vous devriez être bien !

Je m’accroche, j’ai pas le choix et je suis là pour courir cette belle course chez moi.

Allez je relance en haut de Servissac, plein vent, je serre les dents, un gel , un gobelet d’eau. La descente commence.

Les pompes de trail ne sont pas un bon choix sur ce parcours de sentiers peu techniques et au sol sec.

Mais je peux enfin me faire plaisir dans des sentiers après les 10 Km de Villeurbanne !

La descente se termine, mes parents et Sandra sont à nouveau là, je tire sur les bras pour relancer. Dur dur mais c’est mieux.

Les faux plats suivants sont payants,  je grignote quelques places, bientôt la dernière descente, j’entends le micro, je vois la ligne. Laurent n'est pas loin, il me permet de prolonger mon effort (merci ;) ).

Un concurrent devant moi, j’essaie de revenir, je sprint pour passer sous les 50 min, je suis à bloc.

Je passe en 49 min 52 s, exténué mais satisfait de m’être donné à fond malgré un jour sans et surtout content d’avoir couru cette course à domicile avec les collègues ! Je termine 21 ième sur 213 partants.

Je récupère assez vite mais que de courbatures dans la jambe droite le lundi et le mardi ! Ca me rappelle les Templiers !

Un dimanche agréable, rendez-vous l’an prochain  !


Les photos de Renaud, Ringo et Vincent

16 mar 2022

Les Foulées de Villeurbanne, 10 Km, Mars 2008

Ola,

CR du premier objectif de l’année : un 10 km ! Depuis le mois de Janvier, on enchaîne les sorties de piste avec le CMI : VMA longue, courte, vitesse spécifique, bref la panoplie pour essayer de battre nos records respectifs toujours dans la bonne humeur (et le sérieux biensûr ;) )

La date fatidique approche, la forme semble là malgré une contracture récente, l’objectif se situe entre 34 min et 35 min 30 sachant que mon précédent temps était de 39 min 52 sur un 10 km.

Les cross se sont bien passés, il n’y a plus qu’à se lancer sur ce 10 km.

Réveil 6h50 pour un départ à 7h, ça commence bien, je m’oublie ! (merci Renaud !) Je rentre dans la voiture (à la bourre), grand coup de genou, aïe. Mon genou s’en souvient encore !

On rejoint les collègues du CMI au péage et c’est parti pour un peu de route. Arrivée sur place, c’est la cohue pour retirer les dossards.

Point positif : la météo est bonne après la pluie et le vent fort de cette nuit.

30 min d’échauffement sur un terrain synthétique agréable, nous sommes fin prêt. Le speaker annonce le dossard d’Isabelle : et là le CMI se met en route pour une ovation !

Nous sommes sur la ligne, finalement pas de minute de silence pour Laurence, une membre de Kikourou disparue subitement. Nos buffs et casquettes seront sur nous pour elle.

9h30, c’est l’heure du départ et c’est du grand n’importe quoi : on est serré comme des sardines, ça pousse pendant 15 s (merci pour le chrono ;) ) et c’est enfin parti.

Premier km en 3 min 24 avec Ludo, rapide, je baisse de vitesse sans trop m’en rendre compte aux kms 2,3 et 4. Je doute sur les kilomètres annoncés.

Bref, je ne me fie plus qu’à moi et à mes sensations.

Les jambes sont bonnes, le souffle aussi mais je n’ai pas très bien digéré mais rien de gênant. Je me rends compte que je suis loin du compte pour tenir mes objectifs pourtant je suis assez bien mais pas assez rapide.

Au km 5 et 6, un coup de moins bien puis je repars pour remonter un bon nombre de coureurs et je suis enfin sur un chrono plus conforme autour de 3 min 33 (enfin je crois, j’ai oublié de lancer un « exercice » qui me permet de voir mes temps au tour  ).

Les kms défilent, c’est forcément difficile, mais pas autant qu’aux cross où je suis allé plus loin dans l’effort, où il me semble que je me suis donné vraiment à 100 %.

Km 7, merci à Manu et à Pauline pour les photos :

Le vent qui s’est semble t-il levé durant la course est de face sur deux lignes droites et nous gène pour maintenir une vitesse constante.

Je franchis la ligne d’arrivée en 36 min 15, derrière René (il a la pèche !), et là aussi mon sprint est à l’image de ma course : en dedans. D’ailleurs je récupère très vite.

Je reste sur un sentiment mitigé : content d’un temps très correct que je n’aurais sûrement pas fait l’an dernier avec l'apport de points (à confirmer) au club et quelque peu déçu de ne pas m’être donné à 100% malgré une forme présente.

Par contre, aucune douleur pour l’instant aux adducteurs, c’est le point le plus important, la santé !

Les collègues du club arrivent les uns après les autres, Isabelle s’impose en V1, chapeau ! La bonne humeur reprend vite le dessus !

Rendez-vous dans 15 jours avec une course qui me tient à cœur : les Foulées de Saint Germain à domicile.

25 fév 2008

Fractionnés en côte

Ola,

pour changer, je propose aujourd'hui un billet sur une séance d'entraînement (plutôt deux d'ailleurs).

Il s'agit de deux séances de fractionné en côte dont l'avantage est de travailler à la fois la VMA courte et la puissance.

Les côtes n'ont pas le côté révélateur de la piste quant au chrono. En effet, on sait vite sur la piste si les fractionnés passent mal. Par exemple, réaliser une série avec 240 m au lieu de 250 m sur 45" nous montre soit qu'on est moins en forme ce jour là soit que la série est trop difficile.

En côte, le calcul est plus délicat donc il s'agit de travailler à la sensation et de se baser sur l'échelle de pénibilité établi par Borg (le cardio aide bien pour ça !).

Échelle de Borg pour la mesure de l'intensité subjective de l'effort

6-7 très très léger
8-9 très léger
10-11 léger
12-13 modérément pénible
14-15 pénible
16-17 très pénible
18-19-20 extrêmement pénible

Dessous, je vous propose donc ces deux séances:

- la première consistait en  10 fois 1 min en côte avec récup intégrale jusqu'au point de départ soit environ 1 min 20 ici sur une pente moyenne de 13 % environ,


- la seconde en 6 fois 1 min récup 1 min (redescente partielle) puis 3 min de récup pour terminer par  3 fois 2 min avec 1 min 30 de récup.



Le dernier fichier correspond à la côte sur laquelle la première série a été effectuée.



Je me suis aperçu que j'ai réalisé la première séance en parcourant 24 m de dénivellé pour 1 min (soit 1500 m/h équivalent à 100% VMA
c'est à dire à 100% VMAa => vitesse maximale aérobie ascentionnelle)
La seconde a été plus difficile: je l'ai réalisée à 1300 m/h puis 1200 m/h pour les 2 min.

Conclusion: j'aurais du encore pousser sur la seconde séance mais parfois les jambes et la tête ne veulent pas ;)

27 jan 2022

Championnat Régional LARA de Cross 2008 (Rhône-Alpes)

Salut,

Deux semaines après les départementaux de cross, c’est au tour des régionaux (Rhône-Alpes pour nous) à Aix les Bains.

Après les bons résultats du club (CMI Tullins et Vinay) à Meylan, l’objectif est de confirmer et de se faire plaisir !

La météo prévoit du beau temps doux, on va pouvoir ressortir les débardeurs 

Fausse joie en arrivant sur place, grisaille et hippodrome gelé. En effet, ce cross se court pour une bonne partie sur l’hippodrome d’Aix.

Notre course de seniors est prévue à 14h50. Les courses défilent et les vétérans ont bien assuré le matin. Les jeunes confirment leurs bons résultats d’Aix. A nous de jouer !

Pour ma part, la forme était au rendez-vous à Meylan. Je vais essayer de confirmer ce dimanche avec pourquoi pas une qualification pour les demi-finales du championnat de France. Mais on m’a prévenu, ce n’est pas gagné vu le plateau !

Une bonne demi heure d’échauffement, des accélérations, nous sommes fin prêt !

14h50, c’est parti pour une petite boucle, une moyenne et deux grandes. Ca part à bloc et plus vite qu’aux départementaux. J’essaie de partir plus vite et de me faire une place. Ca joue gentiment des coudes, ça frotte. Bref, les joies du cross apparemment et paradoxalement ça rajoute de l’adrénaline !

Une première boucle, les jambes sont bonnes mais mon ventre me fait des misères depuis hier. J’espère qu’il ne va pas trop me gêner. Patrice et Nicolas sont justes derrière moi, Yannick et Ludo sont devant.

Je prends mon rythme, c’est très intense. Deuxième boucle terminée, le moment le plus difficile dans la tête. Je sais qu’il faut maintenir ce cap et qu’il reste plus de 20 min de course. Aïe !

Ludo est en mire, il semble caler. Nicolas revient fort et me passe. J’essaie de m’accrocher et je reste dans son sillage. On se motive mutuellement puis nous passons Ludo qui n’est pas dans un bon jour. Mais vu le bonhomme, ça reviendra…

La suite et fin de course se fait avec Nicolas, et Patrice juste derrière. A chaque tour, les vétérans nous réservent de superbes encouragements (d’ailleurs chapeau à eux !) ainsi que les autres membres du club.

C’est le dernier tour et qu’il est difficile ! J’en termine par la longue ligne droite de l’hippodrome au sprint avec Nicolas. La ligne est là, enfin !

Je termine 125 ième en 35 min 56 s pour 10 Km 160 (précis hein ;) ). J’échoue à une place de la qualif !!

Satisfait et fatigué ! Je vais ralentir pour les compétitions en Février pour préparer au mieux les 10 Km de Villeurbanne (pour avoir une référence sur cette distance) et les foulées de St Germain.

21 jan 2022

Planning 2008

Ola,

je peaufine enfin mon planning 2008 de course à pied. Pas évident de choisir avec des courses attrayantes un peu partout.

En orange, vous pouvez voir apparaître les dates des courses avec parfois l'objectif ciblé (cliquez sur l'image pour agrandir le calendrier). En noir, cela correspond à une semaine de repos relatif ou total.

Le début de l'année commence donc avec les cross. En février pas de courses, ski de rando au programme En Mars, j'ai fixé un 10 km pour voir combien je vaux sur 10 km. Nous devrions être nombreux du CMI ! Ces deux courses m'amèneront à mon premier gros objectif: les foulées de Saint Germain Laprade at home

Ensuite, les trails commencent (enfin!) avec peut être le trail des Collines organisé par le club si j'ai bien récupéré des deux courses et selon l'aide qu'il faut donner au club.

Le mois de Mai débute avec le Nivolet Revard (le court ou le long à définir...).

J'ai encore quelques doutes sur certaines courses notamment en Mai/Juin auxquels de la course d'orientation se rajoutera sûrement (raid O'biwak par exemple ou raid multisports).

Le printemps aura donc comme objectif de me préparer au Défi de l'Oisans fin Juillet/début Août. Enfin, la seconde partie de l'année n'est pas encore claire si ce n'est le festival des Templiers pour lesquel je participerai soit sur le marathon soit sur la grande course.

Un beau programme j'espère sans accrocs et avec du plaisir !

Si vous avez des idées de courses, des conseils,... n'hésitez surtout pas

14 jan 2022

Cross départemental de l'Isère

Ola,

après un CR de corrida en décembre, un CR de cross ! Je continue sur les distances courtes !

Rendez-vous pris donc avec mon club (Coureurs du Monde en Isère : CMI) pour ce dimanche 13 Janvier à l’Ile d’ Amour bien connu des grenoblois.
Cette date est importante pour le club, il faut donc mobiliser tout le monde. Je suis motivé par les cross, ça m’a toujours plu à la téloche quand je les regardai gamin (d’ailleurs ça serait sympa que France Télévisions se motive pour en rediffuser ;) ).

Mais honnêtement dimanche matin en me levant, je suis partagé : il est tombé 50 cm de neige sur les massifs isérois et le soleil brille avec insolence.
Je vais sur Météo France, risque 4/5, je me console en me disant que c’est finalement pas une si bonne journée pour la rando (malheureusement les infos du soir me donneront pas tout à fait tord ).
Je resterai sage, j’attendrai mercredi !

Arrivée sur place à 13h30 pour notre course senior prévue à 15h. Il fait très bon, je mettrai donc le short et le maillot du club (un joli vert hein ;) ).
On s’échauffe pendant 30 min sur le parcours, le temps de parcourir deux grandes boucles du cross pour enfin terminer par des accélérations.

C’est ma première année en club et mon premier cross : c’est assez impressionnant de voir les départs !
Ce sera bientôt notre tour, ça permettra de travailler des départs plus rapides qu’à l’habitude en trail !

Sandra va se placer sur le parcours pour prendre quelques photos.
Nous devrons parcourir une petite boucle soit 1km 200 puis 4 grandes boucles (2 km par grande boucle) soit 9,2 km au total. Ca, c’est pour la partie maths

 Il est l’heure de se placer sur la ligne, l’objectif est de bien figurer, je sais que je serai quoiqu’il en soit loin au classement vu le pedigree de pistards, de routiers !

Ces cross sont ouverts uniquement aux clubs. 15h, coup de starter, c’est parti !
Ca part au sprint comme prévu ! Je reste au contact de Nicolas du CMI, Ludo est devant en partant très vite. Lilian n’est pas loin derrière moi.

Les encouragements sont nombreux le long de la grande boucle, c’est motivant !

Première boucle achevée, on attaque les choses sérieuses. Le parcours est technique, boueux, avec de nombreuses petites bosses qu’il faut avaler. Bref, du cross qu’on l’imagine ! Il faut controler ses appuis en virage, les buttes se descendent à fond.

C’est vraiment un bel exercice, et malgré la souffrance de ce type course sans répis, je trouve du plaisir.

Les boucles s’enchainent, si je me fais plutôt doubler sur la première partie de course, je remonte doucement en passant Nicolas que j’encourage au passage et qui essaie de s’accrocher.

J’ai Ludo en mire, l’écart diminue, c’est encourageant. J’essaie de relancer,je double encore quelques coureurs. A l’avant dernier tour, je sens vraiment l’acide lactique monter dans les cuisses !

Je m’accroche, je termine finalement en 34 min 55, 29 ième sur 67.

Ludo termine 26ième et Rachid premier CMIiste en 12 ième place. Tout le monde donne le maximum jusqu’à Manu.

Une bien belle journée dans une superbe ambiance. Et un très bon exercice pour les trails !

Maintenant, place au cross régional à Aix pour pourquoi une qualif en demi-finale du championnat de France (sur un gros malentendu ;)

PS :merci aux nombreux encouragements des CMI sur le parcours (et aux autres) ;) Ben_qui_aime_bien_les cross

Les photos:

Cross à  Meylan

17 dec 2021

CR de la Corrida de Noël (Crolles)

Ola,

petit CR à la hauteur du kilométrage ! Après les 70 km des Templiers, voici une nouvelle course de 8,2 km et 150 de D+.
Différent !

L'objectif est de se faire plaisir, de travailler la vitesse. Bref un entraînement ludique ! On verra si la sortie de ski de rando de Mercredi se fait ressentir.

J'ai repris depuis 4 semaines avec le club à hauteur de 3/4 sorties hebdo. La forme revient bien depuis une semaine.
Arrivée sur place avec Renaud, nous rejoignons Rémi. Il fait froid (0°c) et l'échauffement est assez long pour se réchauffer et être prêt à envoyer du bois dans les ruelles de Crolles !
Il faut boucler 3 fois le parcours pour donc 8,2 km.

 Nous sommes une centaine au départ, beaucoup de clubs au départ pour préparer les cross (j'en fait parti ;) ). Je me place bien sur la ligne et décide de partir assez vite.

C'est parti !

Le parcours comporte beaucoup de relances, des ruelles étroites. Bref, c'est difficile mais ludique. La course est nerveuse. Là aussi, ça change des Templiers.

Premier tour en 9 min 30 (tour un peu plus court), 18 ième. Le froid brule la gorge et les poumons. Deuxième tour, enfin bien chaud, 17 ième place en 10 min 30.

Enfin le dernier tour en 9 min 39 où je gagne 5 places.


Je termine finalement 12 ième à 3 min 30 du vainqueur.

Satisfait de ma course et de mon temps sur un parcours exigeant. Je chausse ma casquette toute fraiche de Kikourou, on se réchauffe. Sympa ces corridas ! Vivement les cross de Janvier et les trails !

Rémi et Renaud:




21 nov 2021

Test d'effort sportif (3/3)

Ola,

ayé j'ai terminé le protocole ce matin.
Et ouf j'ai fait mes deux séries Tout juste !

J'arrive comme d'hab sur place, ça devient la routine, ponçage etc...
Le doctorant commence à expliquer qu'ils avaient été gourmand la semaine dernière, qu'ils avaient poussé à 83% de PMA... Trop chaud pour un non cycliste. D'autres ont échoué à 80% pourtant d'athlète de haut niveau mais pratiquant l'aviron par exemple.

On me cale donc à 245 w soit 77% PMA. Ça devrait aller.
C'est parti pour une première série de 6 min, une seconde série de 6 min entrecoupé de 4 min qui est tout sauf de la récup !!
C'est toute la difficulté. Durant ces 4 min, contractions à gogo, stimulations, etc... (cf post plus haut) .
Ouf je valide leur protocole (il fallait passer deux séries !).

Je lâcherai au bout de 3 min dans la troisième. D'ailleurs c'est flagrant quand le rapport O2/CO2 s'inverse, l'hyperventilation se met en place et c'est la fin !
Je finis à un rapport 36/39 (O2/CO2).

J'ai posé quelques questions.
En me faisant serrer et forcer au niveau de l'avant bras à bloc, ils sont en train de montrer que si la partie basse du corps (cuisses essentiellement) baisse en régime à cause de la fatigue musculaire, le cerveau n'empêche pas à d'autres parties du corps de garder toutes ses capacités.

Ainsi, ma force au niveau de l' avant bras n'a jamais baissé.

Enfin, j'ai pu voir que je tapais majoritairement dans les lipides dans ces fractionnés. Preuve apparemment d'un bon entraînement. Les footings à jeun ont du être utiles.

Maintenant ils m'ont proposé un test sur tapis avec pente à 20%. A voir !
J'attends surtout mon compte rendu complet du médecin du sport pour mon entraînement.

Voilou.

this_is_the_end

Test d'effort (2/3)

Ola ola,

bon je m'y jette pour le suivi de cette recherche sur la résistance musculaire.

Vendredi soir, arrivée à l'hôpital à 18h30 pour environ de 2h30 de protocole.
C'est désert !

On commence par me donner des valeurs du test d'effort soit :5,5 Watt/kg en PMA/kg, 320 PMA, Fc Max 192 (record battu, c'était 190 sur mon test VMA, comme quoi on peut monter haut au max en vélo si la fréquence de pédalage le permet) et enfin VO2 max: 4,50L/min ou 78 ml/kg.

Ensuite on passe au placement des électrodes sur la jambe droite avec au menu: rasage des zones où seront placées ces électrodes suivi du curage de la jambe pour que la peau soit à vif, histoire d'assurer une très bonne conductivité .
Hmm, ça réveille.

Les capteurs ont placées, ils les déplacent au meilleur endroit sur les muscles étudiés. Je termine ici par une épreuve de force coude contre lit à serrer une sorte de pince. Les "allez, allez" commence. Pas mal du tout apparemment (en gros pour un "sujet fin" comme moi ).
On prolonge par des stimulations électriques + de la contraction à bloc dans deux situations. Ça y est je suis chaud !

Je passe sur le vélo, échauffement de 6 min à 100 W et 90 t/min (très important à respecter pour le protocole apparemment, j'avais gardé ce rythme lors du test d'effort, je le garde).

Ensuite, je prend le "tuba" pour les échanges gazeux, perçage de l'oreille pour les échanges gazeux et c'est pour une première série de 6 min à 80 % de PMA (soit 256 normalement, ils me font cadeau de 4 w, ça sera 260 ).

je dois indiquer par moment la dureté de l'effort de "extrêmement faible à extrême".
Je vois vite que je n'ai pas de jambes, je donne tout mais au bout de 4 min, je suis pas loin de "extrême) et je lâche à 5 min 30 environ.

Pff trop chaud. Des intensités de 80 % VMA, je peux faire 5/6 séries sans trop de problèmes mais là...

Je passe quand même aux 4 min de "récup" avec le même principe que tout à l'heure : force coude contre lit, stimulations électriques au repos + en contraction à bloc.

Fin des 4 min, je remonte sur l'ergo et je remets le couvercle, j'ai mal récupéré.
Prise de lactate à l'oreille durant l'effort, il me motive à bloc mais je ne tiendrai que 3 min .

On arrête le protocole , il leur faut deux séries pour valider les résultats.

En discutant, ils m'expliqueront que je suis le deuxième sujet aujourd'hui pour qui ils ont mis la barre trop haute (j'étais par moment à 68 de VO2 soit trop haut). C'est toute la difficulté pour eux, trouver la bonne PMA à choisir selon le sport de prédilection.
Un triathlète de haut niveau tiendra 7/8 séries car habitué à ce type d'effort. Mais l'exercice n'était pas suffisamment difficile et par la même occasion pas intéressant pour la recherche.

Du coup, j'y retourne pour la der mercredi plutôt à 245 w et j'espère bien boucler ces séries

Pour info, Phil nous sommes 12 sujets du sportif moyennement entrainé aux athlètes de haut niveau.

Enfin, ils recherchent encore quelques sujets pour les 15 jours qu'il reste: c'est au CHU d'Echirolles, prévoir un premier test de VO2 (1h), second test (2h30), prévoir un troisième. Les mercredis sont quasi complets.

Tenez moi au courant si ça vous dit !

14 nov 2021

Test d'effort sportif (1/3)

Ola, comme le titre l'indique, j'ai participé aujourd'hui à un test d'effort sportif et ce dans le cadre d'un protocoel de recherche sur la résistance musculaire.

Pourquoi ?

Parce que c'est utile pour la santé pour dépister d'éventuels soucis surtout quand on a une pratique assidue et compétitive.
Egalement pour déterminer ma "cylindrée" c'est à dire ma VO2 (voir défintion en italique en bas de page) et mes plages de fréquence cardiaque très utile pour l'entraînement.

Voici le CR de ce test:

J'arrive au CHU de Grenoble dans la section Médecine du sport. Je m'assois et je patiente.
Tiens une salle "Préparation à la naissance".
J'entends des "allez, allez, allez, hop,hop,..." à intervalles réguliers. Je pense alors à une préparation à la naissance, naïf que je suis.

 Que neni, c'est un test en cours avant que ce soit mon tour. Assez impressionnant quand on comprend qu'on va passer par là ! Ca met gentiment la pression

Ensuite, on vient me chercher. Je suis changé. Tout commence par un petit entretien avec le médecin avec osculatation, pression. On m'explique le protocole.
Pas de problèmes mais une tension un peu haute alors que je suis tout bon généralement (j'ai un début de crève depuis ce matin, lien ?)
Le médecin me dit qu'il la reprendra un peu plus tard.

J'arrive dans la salle, on me réexplique le protocole: en gros aujourd'hui test d'effort pour déterminer la PMA et la VO2.
Vendredi, ça sera sur la résistance musculaire, le nerf de leurs recherches: en gros on a tendance à croire que la fatigue musculaire et les crampes viennent avec la durée et l'intensité. Ils sont en train de prouver qu'ils existent des signes précurseurs, etc... (après pas tout compris ).

On me branche les électrodes sur le coeur et c'est parti pour 10 min d'échauffement à 100 Watts avec une fréquence de pédalage que je dois déterminer pour être à l'aise et allez plus loin. Ca sera 80/90 trs/min (je suis pas un monstre niveau cuisses et c'est bien adapté à des coureurs à pied comme nous qui ont du mal à aller aussi loin qu'un cycliste en PMA).

Les 10 min se terminent, les watts augmentent ( 20 watts en plus toutes les min). On me prend la pression.

Les "allez allez" commencent quand ça commence à être difficile. Le "tuba" pour les gaz est assez génant mais pas le choix ! Je suis torse nu mais chaleur. Je demande le ventilo (enfin je le montre !).

260, 280, 300 (là c'est très chaud), 320 et je relache, je n'arrive plus à tenir ma fréquence de pédalague qui baisse inexorablement et je suis à bloc !

Le palier de 320 est validé.

On analyse rapidement les résultats (on les reprendra totalement vendredi).
Ils sont satisfaits, moi cramé pendant 1 min.
Ca me donne donc une PMA de 320. je l'ai rapporté à mon poids (58/59 pour moi ) soit 5,5 watts/kg.

Ils ne m'ont pas encore donné ma VO2 mais elle sera à priori de 70/71 d'après un rapide coup d'oeil aux résultats (un pic à 80 à la fin mais pas valable).

En comparant avec mon test de VMA sur piste il y a 1 mois environ ça colle (VMA de 20, VO2 de 70).
J'ai repris le bouquin de V. Billat, une PMA de 5,5 Watts/kg correspond à une VMAa (VMA ascentionnelle: très pratique en trail) de 1500 soit une VMA de 20 sur plat. Ca correspond donc aussi.

Pour vendredi, ils vont me faire faire 6 fois 4 min à 80%PMA sur vélo avec entre chaque "série" des stimulations électriques (sans la douleur mais bien costaud, je l'ai testé à la fin) qui devraient m'amener à la crampe .

En tout cas, le "patient" d'avant y est arrivé (à la crampe ;) ). Ca va être encore costaud tout ça ! Ensuite, je vais demander une analyse des données pour m'en servir pour l'entrainement.

A suivre !


Qu'est-ce que la VO2 max ?
La VO2 max est la consommation maximale de dioxygène d'un sujet effectuant un effort prolongé d'intensité maximale. Elle s'exprime en L/min ou en L/min/kg en tenant compte de la masse corporelle du sujet. Si on considère l'ensemble des fonctions de l'organisme, on peut aussi donner la définition suivante : la VO2 max est la quantité maximale de dioxygène qu'un sujet peut prélever au niveau pulmonaire, transporter au niveau cardio-vasculaire et consommer au niveau musculaire.

Comment mesure-t-on la VO2 max ?
 Elle s'effectue de manière directe ou indirecte au cours d'épreuves dites " d'effort ". Elle ne peut être réalisée qu'au laboratoire, en milieu médical, à l'aide d'appareils permettant la mesure simultanée de la puissance de l'effort, du volume des gaz respiratoires et de la fréquence cardiaque. La VO2 max varie avec l'âge : elle est maximale vers 20 ans et baisse ensuite régulièrement. Elle dépend non seulement de facteurs génétiques, mais aussi du mode de vie. Chez le jeune, elle peut s'améliorer de 10 à 50 % après quelques mois d'entraînement sportif. La mesure de la V02max permet de juger de l'aptitude d'un sujet à des exercices intenses et prolongés. Elle constitue une donnée essentielle du suivi de l'entraînement, notamment par la connaissance de la puissance maximale que l'athlète peut supporter. La puissance maximale, qui ne peut être maintenue que quelques minutes par un sujet " normal ", peut être prolongée 20 minutes par un athlète entraîné. Si on utilise une puissance sous-maximale, l'exercice peut être soutenu d'autant plus longtemps qu'il représente une fraction plus faible de la puissance maximale aérobie. Cette aptitude à prolonger un effort est l'endurance.

1 nov 2022

Fin de saison sportive, bilan et perspectives

La Grande Course des Templiers a marqué pour moi ma fin de saison.

Après réflexion (j'hésitais pour enchainer avec la Saintélyon), je stoppe ici.
Cette deuxième année a été riche tant en kilomètres, courses qu'en progression. C'est le moment pour moi de guérir les petits bobos et surtout de se reposer !

Voici le bilan avec un comparatif pour mes début en course en Octobre 2005.

D'Octobre 2005 à Novembre 2006:

Sport Distance Dénivellé Durée
COURSE A PIED 845.2 km +8645 m 112h 05' 26"
VTT 44.3 km +700 m 4h 14' 18"
RANDO 32 km +1300 m 7h 30' 00"


Soit environ 900 km à pied, pédalé 44 km (énorme !) pour un D+ de 11 000 m.
Quelques courses avec un premier 10 km en Octobre 2005 en 41 min 19 s, un second en Septembre 2006 après la coupure estivale en 39 min 50 s. Un 1500 m en 5 min 30 en Octobre 2005, un 1500 m en 4 min 53 s en Juillet 2006. Une VMA passée  et estimée de 16 à 18.5.

D'Octobre 2006 à Novembre 2007:

COURSE A PIED 1567.9 km +29725 m 149h 15' 30"
VELO 397.8 km +4570 m 17h 20' 23"
RANDO 54.4 km +3557 m 14h 25' 46"
DIVERS 25 km +0 m 6h 03' 55"
SKI DE FOND 5 km +2020 m 10h 14' 05"
NATATION 2.7 km +0 m 1h 30' 00"
VTT 266.6 km +4780 m 18h 40' 49"

Soit plus de 2 000 km à pied, près de 700 en roulant, 45 000 de D+.
Le kilométrage a  explosé, plus de courses, plus de D+, progression toujours là (VMA désormais à 20 km/h établie en Octobre 2007 ) et surtout la découverte du trail !! Malgré le kilométrage en forte hausse, je m'éforce toujours pour faire de la qualité via les plans d'Athlète Endurance.

Les résultats à mes courses 2006 / 2007:

Réaumont, 11 km 300, 43 min 47 s pour 250 D+
SaintéLyon, 16 km, 300 D+, 1 h13 min, 13,1 km/h
Course du Suzon, 250 D+, 10, 8 km en 42 min 49 s, 21 ième sur 205, 15,13 Km/h, 85,7% du 1er
Sacré Trail des Collines, 750 D+, 15 km en 1h 22, 10,9 km/h, 8ième sur 200.
Trail du Nivolet Revard, 1000 D+, 23 km en 2h, 11,5 km/h, 27 ième sur 213, 84 % du 1er
Trail du Pic St Michel, 1080 D+, 15 km en 1h40, 9 km/h, 21 ième sur 197 , 87,7 % du 1er.
16 km de Belledonne 2000, 750 D+, 16 km en 1h24, 6ième sur 75, 11,42 Km/h, 93 % du premier
33 km (1er relais) du Roc de Chartreuse en 3 h54, 2000 D+, 4ième sur 36.
La Gévaudane, 13 km en 55 min, 350 D+, 14,4 km/h, 13 ième sur 134, 87% du 1er.
Les Templiers, 70 km, 3000 D+, 9h42, 474 sur 2222 (2900 partants), 66% du 1er.

Quelques petites blessures mais jamais plus de 2 semaines de coupure pour celles-ci.

Pour l'année 2007/2008, je vais continuer sur les trails avec quelques cross en janvier, un peu de route  pour juger des chronos et pourquoi pas amener des points à mon premier club le CMI Tullins.

Voici quelques idées de courses avec un indice de 1 à 4 selonl'objectif visé (de faible à majeur):
Cross de Voiron, objectif 4, Annulé
Course du Suzon, objectif 4, moins de 40 min
Trail du Ventoux (le court), objectif 2
Foulées de St Germain Laprade, objectif 1
Sacré Trail des Collines (15 ou 35 km), objectif 2
Trail du Nivolet Revard, objectif 3, si parcours identique, 1h50-1h55
Raid O'Bviwak en couple objectif 4
Trail du Pic St Michel, objectif 3, 1h35
Trail de Belledonne 2000, objectif 2
Défi de l'Oisans, objectif découverte !
Les Templiers, objectif 1, 8h/8h30
La SainteLyon, objectif 3 (selon forme de fin de saison)

+ un peu de Raid sûrement.
La suite à définir et des changements à venir !




11 aoû 2007

Fin de préparation foncière en vue...

Comme je l'avais déjà expliqué mi Juillet, j'avais commencé une préparation foncière d'environ 7 semaines avec comme objectif de reconstruire les bases de course à pied: vitesse et résistance.

Je termine doucement avec cette période pas forcément amusante: des fractionnés, du plat, seuls les footing courts pour flâner ! Pas amusant mais indispensable pour encaisser la suite et développer sa VMA (Vitesse Maximale Aérobie).

A partir de demain, c'est vacances au bord de mer avec farniente, repos et maintien de forme et enfin soleil. A compter du 20 Août, la rentrée scolaire se profile, le planning sera donc nettement plus serré. Et priorité à cette rentrée.

Cependant, je vais commencer la préparation des Templiers avec début (enfin!) des sorties longues, du dénivellé (ouais ) tout en maintenant la VMA et en tachant de développer la VO2 Max par des entraînement adaptés.

Les sorties seront de 3 à 5 par semaine selon mon emploi du temps. La base étant de garder deux sorties le week end pour le foncier avec du dénivellé + une sortie rapide type VMA en semaine.

D'ailleurs, je pense m'inscrire au club du CMI Tullins (à 5 km de chez moi) dont l'ambiance semble excellente et dont la pratique est orientée vers la course de montagne et trails.

Bientôt des nouvelles de ma préparation avec un suivi régulier .

Les termes VMA et VO2Max me font penser que je vais créer un léxique pour définir ces termes. Si ça peut aider !

6 aoû 2007

CR de la Gévaudane

De retour sur le ND2BR pour un petit compte rendu d’une course faite ce week end.

Après une coupure de 2 semaines qui recharge les batteries et les vacances d’été qui commencent, c’est le départ pou une reprise qui m’amènera aux Templiers fin Octobre.

Ca fait donc bientôt 4 semaines que j’enchaînais les fractionnés pour repartir du bon pied. 4 semaines chargées ! Après une rando à la Croix de Belledonne cette semaine, je termine cette semaine pour une course de 13,2 km avec 300 D+.

Le frangin m’accompagne pour sa première course avant lui aussi de se rendre à Nant pour la Puma Trail fin Octobre.

Cette course a lieu en Haute-Loire, terre natale ;)

Arrivée à Saugues (pays de Robert Sabatier et des Allumettes Suédoises) où la bête du Gévaudan qui domine la ville nous accueille.

On va essayer de ne pas se faire bouffer par un loup

Départ à 9h30, grand beau temps et début de la chaleur même si nous sommes perchés à 1 000 m d’altitude.

C’est parti avec au menu donc 13 km et 300 D+ et un plateau relevé : Jérome Lebot de Montreuil, Cyril Merle (le local) et plusieurs autres athlètes du club de Moulins-Yzeures qui prépare activement les championnats de France de course de montagne qui se tiendront dans le département de la Loire voisine au mois d’Août.

Ca commence par du bitume et une première côte assez sèche qui fait déjà le tri. On rentre ensuite sur le chemin (enfin !) et tout le monde se rend vite compte que le parcours est sélectif et cassant. La chaleur est vite pénible avec l’absence d’ombre.

Pour ma part, je suis parti assez vite et normalement je devrais vite « caler ». En effet, je manque de jus mais c’était prévu !

La course se passe quand même bien, je remonte quelques coureurs.

Arrivée au pied d’une côte de 1km 200 et 250 D+, bref du 20% grosso modo. Je marche la plupart du temps, là aussi manque de jus. Mais je gère.

Ensuite des descentes sympas en sous bois, caillouteuses, près d’un ruisseau. Hmm ça sent la pinède . J’en profite pour faire un gros écart avec le coureur précédent et surtout m’éclater en descente !

Plus que quelques Kms, petit écart entre notre groupe 4 qui ne bougera pas.

Nous arrivons dans Saugues, dernière grimpette qui termine de faire monter l’acide lactique, et c’est l’arrivée.

Je termine 14ième sur 132 en 55 min. Jérome Lebot et Cyril Merle gagnent en 47 min. Le frangin termine en 1h09 frais et dispo même si le centre ville de Saugues aura été témoin d'un petit raoul de sa part (vomi en altiligérien) :wink: .

Chapeau pour sa première après 3 mois de course à pied assez tranquille, il va vite me rattraper le bougre ! N

Content d’une belle course aux superbes paysages, maintenant place au long et aux trails !

26 juin 2007

CR de Belledonne 2 000

Salut tout le monde,

court compte rendu de ma course de ce matin à St Martin d'Uriage pour ce trail de 16 km. J'avais à la base prévu de partir sur le 34 km mais vu la (grosse) bringue de mardi soir dans les Gorges de l'Ardèche et de la veille dans le Trièves, je suis resté sage

C'est ma dernière course d'ici le mois d'Août, je viens pour terminer mon gros mois de Juin et finir en roue libre !

Arrivée à 9h sur place pour un départ à 10h30, les yeux brouillés de rosé et des 5 h de sommeil en tente...

Hmm, ca va être sympa

David fait également la course pour découvrir le trail,c'est le sportif polyvalent: VTT, Ju Jujitsu, raid,... même s'il s'entraîne moins cette année. 10h30: c'est l'heure du départ, je me cale quand même avec la tête de la course, ça peut aller et ça grimpe rapidement.

Je ne reprends personne contrairement à d'habitude en montée, faut dire que je suis sûrement parti plus vite.

Arrivée aux Seiglières en 8ième position, pas la grande forme, je me demande pourquoi ! 45 min de course, enfin je prends le rythme (comme au Roc) sur un single sympa en forêt avec beaucoup de relance.

Je suis seul, deux concurrents devant moi à 150 m. Une grimpette bien raide, je marche.

La petite boucle Seiglières/Seiglières se termine. Je suis en 5ième position. C'est l'heure de la descente: 4km raide mais peu technique.

Personne derrière ni devant, je gère, pas de blessures pour la dernière ! Un concurrent revenu de loin me reprend (un avion à la Max ;) ).

J'en termine en 6ième position (sur 74) en 1h24 (apparemment un gars s'est trompé dans le parcours devant moi!) et 2ième sénior, à 5 min du vainqueur. David finit en 1H40 en 27ième position, frais comme un gardon. Belle perf pour une première.

Pas mécontent, j'avais pas de grandes jambes mais j'ai bien limité.

Maintenant, les congés arrivent, coupure de 2 semaines et c'est parti pour la prépa des Templiers !

11 juin 2007

Roc de Chartreuse 2007 (Duo)

Renaud me parle depuis un petit moment d’un trail à faire en duo ou solo : le Roc de Chartreuse.
Au programme pour le premier relais : 33 km et 1920 D+. Comme on dirait à Saint Etienne, fouillâ !

Pour le second relais, un semi vallonné avec 700 D+. J ‘hésite d’abord à me lancer sur cette course, mon mois de Juin étant chargé avec le Raid O’Bviwak (fin Mai), la semaine suivante le Pic St Michel et donc le Roc ! Sachant, que je comptais finir avec Belledonne 2000 fin Juin…
Ma « politique » étant plutôt une course par mois, y a comme plusieurs accrocs
Mais la forme est là, décision prise, je m’aligne sans m’entraîner la semaine pour récupérer.

Je m’élancerai sur le 33 km et Renaud sur le 23. Renaud avait fait le premier relais pour la première édition, il va donc pouvoir me briefé sur le parcours et notamment sur la montée de la Grande Sure que je ne connais pas (comme tout le reste du parcours).

 Samedi soir, on se pose chez Renaud, on regarde le match du Top 14 (enfin pas la totalité pour moi, faut se lever à 5h et je suis bien crevé de la semaine). Clermont mène 15 à 6, j’ai bon espoir. Dimanche matin, 5h, petit coup de télé, Clermont a perdu, j’hallucine. Bref, on passe à la course. J’avoue que les 2 000 D+ et les 33 km me procure une légère appréhension même si j’ai l’entraînement pour.

 L’an dernier à la même époque, je préparais un 1500 m pour mon concours et je ne dépassais pas les 10 Km pour mes sorties les plus « longues ». Après le 23 km du Nivolet-Revard, ça sera une nouvelle marche vers pourquoi pas les Templiers à l’automne.

6h du matin. Nous allons regarder le départ des solos qui sont environ 150 avec Darwa Sherpa dans le lot (qui a couru à Faverges la veille sur le 27 Km) ! C’est parti pour eux pour un sacré trail de 56 km et 2650 de D+ ! Respect à eux.

 Après leur départ, je vais me préparer : la poche à eau indispensable, et la tenue

7h, c’est à notre tour. Nous sommes seulement près de 40 pour les duos mais l’ambiance est bonne et relâchée. Sous un air d’accordéon cantalou, c’est parti.

Comme Renaud l’avait anticipé, nous formons un groupe de 6 personnes avec notamment les vainqueurs de l’an dernier plus deux autres équipes qu’on ne pourra pas suivre sur le papier. Nous passons rapidement à 5 après la première courte montée. Je trouve que ça part un peu vite pour moi et les jambes me semblent moins bonnes qu’au Pic. Je me laisse décrocher de quelques mètres du 4ième et du 3ième. Les deux premiers commencent à prendre une certaine avance. Je sais que la route est longue pour accéder à la Sure.

Au bout de 45 min de course environ, je prends enfin le rythme et je remonte à la 4ième place.

 Le 3ième n’est pas loin mais je sais que ce sera difficile même si j’ai finis devant lui au Pic St Michel la semaine dernière. Je garde ma place, j’ai mon rythme et lui creuse doucement l’écart devant. 1h 10 de course, je suis au col de la Placette, seul, personne en vue ni devant, ni derrière mais du monde au col pour donner des encouragements qui font du bien.

Mon regard se fixe sur la Sure, un mur de 1500 de dénivelé qui surplombe. Impressionné mais motivé. 1h30 de course, c’est l’arrivée au parking des Trois Fontaines, lieu stratégique car unique point ravitaillement pour moi et début de l’ascension de la Grande Sure.

 Je recharge en eau et je repars. La montée se fait dans un bois en lacets assez raide. En marchant. Les 2 min de pause au ravito m’on un peu coupé les jambes mais ça revient doucement. Près de 2 heures de course et je suis au Pas de la Miséricorde. Pourquoi ce doux nom ? En gros, tu tombes, t’es mort. C’est étroit (mais y a pire) et c’est plus de 200 m de vide dessous. Les organisateurs ont donc neutralisé la course à cet endroit : interdiction de courir sous peine de disqualification. Normal.

 Le contrôleur m’annonce 3ième. Je lui dis :
- « t’es sûr ? »
- Oui,  oui » (il regarde son papier)

J’insiste pas mais il a du oublier un gars ou alors ce même gars a préféré faire du base jump !

Sorti du pas, on peut relancer derrière, ça fait du bien de dérouler les jambes. Je reviens sur les premiers solos, je les encourage, il m’encourage. Ca remonte raide, mains sur les cuisses, je me demande si les bâtons n’auraient pas été d’une grande aide. Je monte à mon rythme, je ne cale pas, je bois, je m’alimente. Ca peut aller même si c’est pas non plus la forme des grands jours.

Un coup sur l’alti, encore 500 de D+ avant le sommet. Je reprends beaucoup de solos mais on ne fait pas la même course…

Arrivée sur l’arête sud et là comme prévu ça devient difficile ! Du 29% de moyenne selon les organisateurs. Une chose est sûr, tout le monde est à quatre pattes !! Le coureur qui était 6ième de notre petit groupe est revenu fort en 5ième position derrière moi. Mon objectif est de garder cette 4ième place, je rajoute une couche et je refais l’écart sous la croix.

Sans être dans le rouge, c’est vraiment difficile. Je bascule au sommet en 2h45, j’espérais pas autant. Belle vue sur les alpages et le Voironnais !
Maintenant, c’est 1500 de descente non stop ! Le début est technique, je gère. Je suis pas à une minute près, les écarts sont faits, le 5ième bloque dans la descente (il m’expliquera qu’il a les deux genoux en vrac).

Ensuite, on déroule dans les alpages, c’est roulant et je me fais plaisir. Il me reste des cuisses, je peux y aller. Mais au bout de 25 min de descente, je commence à trouver le temps long. Un coup sur l’alti, je suis à 1300 m.
Pff, encore 900 m de D- !

Pour la suite, ça devient nettement plus technique et raide avec des sentiers défoncés par la pluie de cette semaine. J’aperçois enfin St Laurent du Pont, les cuisses sont cette fois bien entamées. Mais ça tient.
Des escaliers pour descendre sur la route principale de St Laurent, et hop c’est parti pour une belle accélération dans la ville, encore du jus. Par contre, j’avais oublié que le relais se trouvait au stade donc un peu plus loin ! Je calme le jeu, je passe le relais à Renaud en 3h54.


Objectif, tenir la 4ième place avec environ 10 min d’avance sur le nouveau 5ième. Ca ne devrait pas poser de soucis à Renaud.

De mon côté,  content d’en finir avec le bas de la descente où j’ai perdu un peu de temps.
Content de ma course et rassuré sur la gestion d'un effort assez long.

Le CR de Renaud et la suite des photos:

Je suis arrivé à Saint-Laurent du Pont peu après 10h, et sans trop d’informations sur la position de Benoît en course... J’ai seulement pu voir qu’il était dans le groupe des 6-8 premiers au passage devant le collège La Garenne, soit après environ 1 kilomètre de course ! Cela dit, étant donné ses très bons résultats depuis le début de saison, j’imagine qu’il ne sera pas bien loin du top 5 voire peut-être mieux.

C’est alors que j’aperçois Colin (dossard 225B) qui lui aussi attend son coéquipier, je vais discuter un peu avec lui… En fait, Colin est allé voir le passage des duos aux « Trois-Fontaines » et me dit que Benoît est 4ème, à une dizaine de minutes des premiers et 2-3 minutes devant Adrien (son coéquipier). C’est tout bon, là je sais que je vais devoir commencer à m’échauffer après le passage de relais du premier duo, ce qu’effectivement je fais quelques instants plus tard. Il fait assez chaud, plein soleil et je sais que j’ai intérêt à m’hydrater continuellement pour ne pas connaître de défaillance plus tard. Les 2èmes et 3èmes ont passé le « relais » aussi… Benoît arrive à son tour, moins de 4 heures pour en arriver là, c’est vraiment un excellent temps !

On se tape dans la main et c’est parti ! L’objectif est de partir tranquillement, je sais qui il y a devant (les vainqueurs de l’an dernier) donc je vais juste essayer de gérer ma course le mieux possible ! Les premières sensations ne sont pas bien bonnes, pourtant c’est tout plat mais la dureté de la route sur les premiers kilomètres ajoutée au soleil et à la chaleur de la mi-journée font mal! Heureusement la première petite bosse qui coïncide aussi avec le premier chemin de terre me fait du bien, j’ai l’impression de rentrer enfin dans la course, de me décontracter un peu les muscles, et pour ne rien gâcher il y a un peu d’ombre !

Je double quelques solos, et ça me fait penser que je n’ai pas à me plaindre, j’ai 33 kilomètres de moins dans les jambes sans parler du dénivellé! Je reconnais quelques petits chemins bien sympas que j’ai déjà eu l’occasion de parcourir dans l’autre sens lors du semi-marathon de Saint-Joseph de Rivière. Comme prévu, je m’hydrate régulièrement, je fais aussi attention à ne pas faire d’erreur de parcours… Au passage, félicitations aux organisateurs qui ont très bien fait leur boulot, il y a toujours une flèche ou de la rubalise qui nous rassure et nous indique que l’on est sur le bon chemin. Dernier passage très technique avant d’arriver à Saint-Etienne de Crossey, une descente un peu longue, très piégeuse et très glissante que je n’apprécie pas trop, puis encore un peu de route avant le ravitaillement où mes parents sont venus m’encourager. 30 secondes d’arrêt pour refaire le plein du bidon, jusqu’ici tout va bien !

Je reprends la course, et quelques hectomètres plus loin je vois Benoît et Sandra qui m’encouragent à leur tour.


Ensuite je reconnais un bout de parcours déjà emprunté lors des Foulées de Crossey, ça commence à devenir dur et je sais qu’il me reste encore les 2 plus grosses difficultés de mon parcours à franchir. La croix de Saint-Denis tout d’abord, dont le final est assez raide. Je la monte pas trop mal, mais surtout en marchant… Un peu de route ensuite pour aller s’attaquer à la montée de la Vouise par un chemin que je ne connais pas du tout mais que je sais aussi très pentu ! Là je me dis : « Je suis bien entamé, mais bon à cet endroit il y en a pas beaucoup qui ont dû courir donc il faut monter tant bien que mal ! ». J’arrive à basculer au col, sans perdre trop de temps! Et c’est bien la première fois que je monte jusque-là sans aller jusqu’au bout, je veux dire sans aller sommet de la colline et sans aller admirer la vue au sommet de Notre-Dame de Vouise… Mais c’est qu’on a pas que ça à faire aujourd’hui! Place à la descente que je connais bien, enfin presque puisque c’est le chemin que j’emprunte à la montée lors de certains de mes entraînements. En fait j’ai l’habitude de descendre par un autre chemin parallèle (et juste à côté en plus) qui est beaucoup moins dangereux et beaucoup plus roulant… Faut que j’aille en toucher 2 mots aux organisateurs pour la prochaine édition ! Même si ça devient difficile, qu’il faut faire attention aux pièges de cette descente, je sais que l’arrivée est proche, et que je serai assez vite au CREPS.

D’ailleurs c’est le cas, je me lâche bien sur la partie routière de la descente qui du coup est vite avalée ! Par contre j’ai bien dû mal à me relancer sur le petit faux-plat et même sur les quelques mètres de plat juste avant de rentrer dans le CREPS…


Un solo qui a mieux dosé son effort me double même à cet endroit-là ! Peu importe, l’essentiel est fait, nous sommes toujours en 4ème position à l’arrivée, mon temps de 2h12 est moins bon que ce que j’envisageais mais 10 km/h de moyenne sur ce parcours ça reste correct. Un petit coup d’œil au cardio : 171 de moyenne, et 188 au maximum… C’est pas trop mal, mais 188 ça fait un peu beaucoup, à un moment j’en sans doute trop fait, faut dire que je l’ai quasiment pas regardé pendant la course...

En tout cas, 4ème en 6h06’ (et non pas 6h0’0’’ temps dont nous avons été généreusement crédité par les organisateurs, mais chut, faut pas le dire !) c’est un très bon résultat que l’on doit surtout à la première partie réalisée par Benoît.

D'autres photos avec notamment Max qui était sur le solo et qui termine 21ième et 1er espoir:








 

6 juin 2007

Des stats...

Petit billet en forme d'état des lieux de ma pratique sportive depuis Janvier 2007.

 Voila ce que ça donne:

COURSE A PIED 682 km +10477 m 65h 45' 58"
PPG


3h 15' 00"
SKI DE FOND  km +2020 m 10h 14' 05"
VELO 111.2 km +900 m 5h 15' 46"
NATATION 2.7 km +0 m 1h 30' 00"
VTT 159.1 km +2415 m 10h 01' 40"
 
Dont en compétition:
COURSE A PIED 114.8 km +4315 m 15 h 49' 04"

D'après mon polar, 18935 m de D+

L'an dernier à la même époque:

COURSE A PIED 581 km +5980 m 88h 39' 49"
VTT 15.3 km +300 m 0h 54' 18"
RANDO 20 km +750 m 4h 00' 00"

soit 7000 m de D+
dont en compétition:

COURSE A PIED 91.5 km +2100 m 13h 09' 10"

Peu de km en plus, pratique plus variée, beaucoup plus de D+ (normal l'an dernier je préparais le 1500 m du concours et cette année des trails ).

Au final , une impression de prendre plus de plaisir et d'avoir trouvé un équilibre.


5 juin 2007

CR du Trail du Pic Saint Michel

Après le CR de Max38, je m'y jette.

Arrivé sur place à 9h à Lans avec Guillaume et son père, Bruno (ça a de l'importance ;) ). Premier bug, j'ai oublié mon certificat. evil Le boulet.

J'étais vraiment pas réveillé ce matin et ça se confirme.
Impossible que je puisse m'inscrire sans le précieux sésame.
Heureusement , le père de Guillaume a le sien et ne court pas. Il me le donne pour l'inscription. Je serai donc Bruno Besombes pour l'occas'. biggrin

Les femmes prennent le départ à 10 h (soit 15 min avant), elles sont une trentaine. Beau chiffre avec notamment la présence de Florence Marguet du Team Les Arcs Quechua).
Départ à 10h15 pour nous,  ça part très fort ! Le peloton s'étire:

Pas étonnant avec le plateau présent ! (Christophe Faure du Team des Arcs notamment 7ième de la course d'Europe de ski alpinisme, Virgile Gadebois,...)

En attendant,je discute tranquillou avec Cyril (un junior qui envoie déjà du bois!):

Je suis dans un bon rythme, et je commence ma remontée infernale. Les jambes sont bonnes.

Dans le premier coup de cul, je reconnais Max, on discute du ND2BR ,... Bien sympa.

Je pars devant et je continue à remonter un à un les concurrents.
Les jambes sont vraiment bonnes.

Arrivée aux Allières et au premier ravito, je passe la seconde sur le replat technique et agréable.

On arrive sous le col de l'Arc et son gros programme.

Marche rapide, je remonte toujours.

2nd ravito, un coup d'oeil, un peu d'humour avec les bénévoles dans le brouillard, et c'est reparti pour les derniers mètres jusqu'au sommet.

Arrivée au Pic en 1h00 sous une fenêtre météo royale, soleil, neige, Belledonne. Je dois alors être en 14ième position.

Je bois, je me pose 15 s, on me presse de partir, je profite de la vue biggrin

Et là commence la descente et un récit différent pour moi !

Premier passage technique, j'y vais mollo, après je lache mais 4,5 allumés que j'avais repris dans l'ascension me déposent. Sont barges, pourtant je traine pas dans les lapiaz !

Jusqu'aux Allières, je continue ma descente à mon rythme, soutenu mais pas suffisamment.

Personne ne me redouble avant la montée à la croix.
Les jambes sont dures mais loin d'être explosées.

Je bascule maintenant sur Lans.
Avant l'arrivée sur les single, un avion prénommée max me double !

Je termine bien mieux en descente,et je reprends sur la dernière côte deux trailers, je bascule sur la ligne d'arrivée en 1h40 et 21ième position.

Me voilà à 1km de l'arrivée (photo floue mais ça donne un effet intéressant):

Après la course, on discutera un long moment avec Max.
On se reverra sur le Roc.

Guillaume termine 6ième en 1h34 !

Superbe dimanche et superbe trail mais faut que je bosse les descentes !

Ben.

Quelques photos supplémentaires:

Virgile Gadebois s'envole vers la première place:

Guillaume au loin qui lui aussi file vers une superbe 6ième place:

L'ambiance du trail, c'est aussi ça: des bénévoles avec de la bonne humeur qui clôture la course (sachant que ce bénévole avait déja posé les balises sur l'ensemble du parcours le matin même, soit 2 fois le pic dans la journée).

Petite note finale: ambiance très chaleureuse sous le col de l'Arc avec les cloches. Ca vaut tous les coups de fouet ! Même remarque au sommet avec tous ces gens présents !
Merci à Sandra pour les photos ;)

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